Espace

Atelier du 19 Avril 2025

L’objectif de l’atelier était de proposer des comptines et des textes en relation avec le thème de l’œuf. Vous trouverez les illustrations dans le diaporama ci-dessous.

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.Protonébuleuse planétaire. (Phase précédent la formation de la nébuleuse pour une étoile dans la branche des géantes.)

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Nébuleuse planétaire dans sa phase naine blanche (étoile centrale non visible). Ne pas confondre avec la nébuleuse de la bulle dans Cassiopée qui est une formation d’étoile jeune très massive

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Les deux nébuleuses proches l’une de l’autre dans le Cygne. Le croissant se forme autour d’une étoile vieillissante de type Wolf Rayet.

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Protonébuleuse de l’oeuf pourri ou Calebasse. Cas d’une étoile massive avec un vent très puissant et rapide.

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L’œuf de dragon est une fusion de deux étoiles massives accompagnées d’une troisième qui orbite autour de la nouvelle étoile formée, très chaude et rajeunie mais de durée de vie courte.

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L’oeuf au plat est une étoile supergéante jaune qui étendrait son rayon jusqu’à Jupiter. (Attention l’étoile est située au centre à l’intérieur de la petite tache blanche.

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Ici c’est un système d’étoile double avec une géante rouge et une ancienne étoile qui est dans sa phase naine blanche. Cette dernière peut récupérer de la matière de la première lorsque le lobe de Roche de la géante arrive jusqu’à elle. La matière s’accumule à la surface de la naine en amenant de l’énergie qui se transforme en particulier en température. Lorsque le point de déclenchement de la fusion intervient. Cela produit une explosion violente qui fait augmenter l’éclat dramatiquement. C’est une NOVA, ici elle est récurrente avec des explosions tous les 80 ans, la prochaine est pour maintenant en 2025-2026

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Ici c’est le reste (rémanent) de l’explosion d’une étoile très massive ou supernova. Elle fut observée par les chinois mais l’Europe n’en dit rien, pourtant elle était visible en plein jour. Cela aurait pu déranger le dogme aristotélicien de la perfection immuable du ciel.

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L’étoile qui explose laisse un résidu repérable en ondes radio ou pulsar, c’est une étoile à neutrons. Elle tourne très vite sur elle-même (son diamètre de l’ordre de 30 km) . Si le faisceau radio balaye la Terre cela produit un « ping » qui se répète périodiquement. Si la masse restante dépasse la barrière de dégénérescence des neutrons (~ 3.6 masse solaire) rien ne peut arrêter l’effondrement et se crée un trou noir.

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Rémanent de la supernova dite « Tycho Brahe », astronome danois qui observait à l’œil nu. Ses observations démontrèrent que le ciel n’était pas parfait et immuable. C’est une supernova de type SN 1a par déflagration à 1.4 masse solaire. Très utile pour mesurer les distances galactiques. La discordance des valeurs avec la méthode basée sur la constante de Hubble a montré l’accélération de la dilatation de l’espace. Les SN1a sont en général accompagnées d’un compagnon qu’elle cannibalise pour exploser (voir la nova).

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SN 1604 est aussi la SN Képler. Bien que doté d’une mauvaise vue et de condtions météos déplorables au début, il observa chroniquement l’explosion de cette « nouvelle étoile dans le pied du serpentaire » et en fit un livre qui détruisit définitivement le dogme aristotélicien. C’est également une SN1a mais, curiosité, on repère encore des gaz expulsés à des millions de km/h 400 ans plus tard ! L’énergie nécessaire pourrait résulter de la fusion de deux naines blanches.

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Là on est plus loin, dans des distances cosmologiques où les objets s’éloignent rapidement. On repère des points très brillants ou quasiment étoiles (quasi star ou quasar) En fait ce sont des noyaux de galaxies actifs (NGA) où réside une masse énorme (millions de masses solaires) dans un petit espace. C’est donc un trou noir supermassif. Ici le trou noir est caché par l’écran du coronographe et serait noyé dans la lumière du centre galactique. On sait qu’il est là en mesurant la vitesse des gaz du disque en fonction de la distance au centre, ce qui perpermet de calculer la masse. Un travail récent au VLT donne une masse de 260 millions de tonnes.

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QSO (Quasi Star Object) se trouve dans le petit carré. Pas grand chose direz-vous. Or un zoom montre qu’il est parfaitement visible, donc nécessairement très lumineux, la lumière est partie à peine1.8 milliard d’années après le Big Bang ! C’est donc une orgie de luminosité qu’il faut pouvoir expliquer pour ce quasar. On a pu mesurer la masse du trou noir a 17 milliards de masses solaires pour une cannibalisation quotidienne de une masse solaire par jour (370 par an). La luminosité du disque est comparable à 500 billions de luminosité solaire. (billion = million de million ou 10^12).

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